Parfois la mort
vient par autrui
sans qu'il le sache.
Mort sommeil
ou mort arrachement.
Mais le mur
contre lequel
on s'est heurté,
le mur sans failles
apparemment,
lisse et glacial,
soudain s'est levé.
L'autre n'a rien fait.
Il garde son mur
croyant être protégé.
Mais les murs ne protègent rien.
On s'y enferme seulement.
Mais pour celui qui s'est brisé
contre le mur,
pour celui qui est mort
de cet arrachement
ou effondrement,
le mur s'est levé.
cette mort l'a mené
à une vie plus haute,
une vie plus subtile,
plus délicate,
où l'on vit autrement.
Merci à ceux
qui derrière leurs murs
ne soupçonnent pas
cette vie si délicate
si étrange.
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