mardi 28 mai 2019


Au seul refuge,
au seul lieu
où respirer est une naissance,
au seul battement
d'un cœur qui bat
avec le mien,
je veux être.

Au seul regard
qui est une promesse,
aux seules mains
qui ne pèsent rien
et traversent les ténèbres,
je veux être.

Au seul sourire
qui est un horizon,
au seul ami qui tient
sa porte toujours ouverte,
je veux être.

A la seule joie
qui a des ailes
pour traverser les mers,
au seul ciel qui accourt
quand la nuit crie trop fort,
je veux être.

A la seule présence
qui a la clef d'une prison
où l'on s'est enfermé,
à la seule caresse
qui donne et ne prend rien,
je veux être.

Au seul désir
qui est vraiment le mien,
Au seul chant de la rivière
qui apporte au matin
son or et ses diamants,
je veux être.

Au seul silence
qui éloigne de la mort,
à la seule paix
que rien ne peut arracher,
je veux être.


2 commentaires:

  1. Bel acte de foi que ce magnifique poème !
    Merci de ces mots, de cette touchante image qui révèle la beauté éphémère de l'instant.

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