En partance vers nulle part,
la barque rejoint plus vaste
et plus silencieux.
Les mots sont des grains de riz
qu'emporte le vent,
il n'y a plus rien
Ce n'est ni vide, ni plein.
Une seule crainte,
ne plus se laisser enfanter
à plus large,
à plus ouvert.
On n'est rien
de ce que l'on dit être.
Les cieux sont là
et l'homme n'est que poussière.
Se taire, se taire
pour que la parole
quand elle advient
fracture l'irréel
Peines, nuits, silence
qui devient un cri
pour que l'éclair
traverse le mensonge
et que seule la paix
reste comme un peu d'eau
au creux d'une main.
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