mercredi 31 janvier 2024

 



Ma main,
simple instrument
du large,
obéis donc
au plus profond.
La source jaillit
on ne sait d'où !
Limpide le chant
vient lui aussi
d'une forêt profonde.

Ne retiens rien !
Obéis, ma main
à ce qui vient !
La lumière trouvera
son chemin
si tout est apaisé.

Parmi les mousses,
sous les étoiles,
regarde l'eau.
Il n'y a que toi
pour arrêter
cette clarté !





                                                                    






Parce que tous vous avez un chant de création en vous. Prenez le risque de le laisser chanter en vous. C'est tellement simple. Même s'il est difficile de se défaire des habitudes, des croyances, des attachements aux choses apprises... Prenez le risque de la poésie de votre coeur. Entrez en relation poétique avec le monde.


C'est le chemin du Royaume, le seul que je connaisse, et il est partout. Là où vous êtes, partout. N'essayez pas de faire confiance à ce que je dis : c'est la vie qui a confiance en vous. Ressentez simplement cette première et ultime poésie, la confiance de la vie pour vous…
… Comment la compassion pourrait-elle exister, si tout n'était pas porté par cette ultime confiance? On l'a vu, la compassion n'est pas la pitié. Elle est la confiance de la vie pour elle-même, cette vie qui se sait en gestation, partout…
… Écoutez cette confiance. Là est votre foi, là est votre force, là est la bénédiction.

Yvan Amar

1 commentaire:

  1. Voilà qui est bien juste.... Ce qui m'est donné dans mes mains ouvertes ou effleurant les cordes de mon violon, un corps ou un visage ne peut être dit, simplement perçu par qui peut le recevoir. Que de mal-entendus à ce sujet...

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