On a tous besoin d'un refuge.
On a tous besoin d'un abri.
Il y a des vents
qui n'enfantent rien,
Verlaine le savait bien
lui qui chantait :
"Et je m'en vais
au vent mauvais
qui m'emporte
deçà, delà"
Mais on veut rester là.
Dehors, c'est le miroir
aux alouettes.
On attendra la brise
du printemps,
celle qui ne trompe pas,
celle qu'on n'oublie pas.
Oh vent qui relève,
vent qui enfante,
ne tarde pas !
Le vent souffle là où il veut, en automne aussi pour nous réveiller, nous relever.
RépondreSupprimerMerci François de ce beau texte.
Belle journée.