Il court vers la douceur de l'aube,
celle qui descend
et déchire la nuit sèche,
brise les cercles de fer.
Il court vers la douceur
tout court,
celle qui rend humain,
celle qui lève les voiles
pour qu'apparaisse un peu de vérité.
Il court vers la douceur,
celle qui laisse désemparée,
celle qui n'a rien d'autre à offrir
que le sel des larmes
qui réenflamme la vie.
Il court vers la douceur
qui donne aux corps
sa transparence
pour qu'il n'y ait
plus rien à prendre à personne
Il court s'unir
avec la douceur des étoiles
qui ne brillent pas seulement au ciel.
Et un rouge-queue approuve
et signe d'un mouvement d'aile
la fin du poème.
Joli ! Merci...
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