mercredi 9 septembre 2020




Par un chemin
que personne ne foule,
quand le soir
sort des buissons,
je partirai.

Je m'enfoncerai
dans le silence
des oiseaux.

Je m'effacerai
parmi les herbes
prisonnières de la brume.

Mon cœur sera devenu
un paysage 
où commence à briller
la première étoile

et je serai en paix
après avoir posé
ma joue sur l'écorce
de l'arbre qui a murmuré
mon nom véritable.










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