jeudi 10 septembre 2020



La Moselle se prélasse
et je ne sais plus
où est l'eau
et la terre.

Dans ce fouillis
inextricable
des arbres meurent.

Le vent apporte
des odeurs de vase
et un hérons surpris
s'envole si lentement
à mes côtés
que l'on croirait 
un rêve.

Si près de la ville
et si loin de la peur,
je marche seul.






2 commentaires:

  1. Seul avec soi-même... Si vraiment avec "moi-même", pourrais-je ne jamais plus être seul ?

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