Viens avec moi à l'écart
dans la prairie
de tes mots bleus de solitude.
J'ai reconnu
le lieu de la splendeur,
aucun abîme
ne l'engloutit
aucune haine,
aucun mépris !
Je suis beau d'origine
enveloppé d'un lange d'étoile
dans le berceau des nébuleuses !
Plus rien ne me protège,
je respire avec douceur
ce qui monte de la terre,
prête de renaitre
qui garde encore un peu
le vin sacré des bourgeons.
Je suis avec la fragilité
du rouge-gorge
qui a échappé à l'hiver,
mon instant n'est pas plus long
que le sien dans la brièveté
de la lumière !
et si tu refuses un regard,
un sourire, ce n'est rien,
dans chaque mur
s'ouvre une fenêtre
où passe l'ombre
de nos blessures !
Avril 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire