jeudi 9 juillet 2020




Quelques traces,
un peu d'eau pure
sur le sable,
la fraîcheur qui descend,
une caresse de l'être
pour respirer,
être proche de cela.

Mes pensées sont parfois
de grands oiseaux sombres
inutiles.

Ils s'envolent avec le soir.

Que reste-t-il ?

Un peu d'eau,
un peu de sable,

à revêtir.






2 commentaires:

  1. Oui, François, nos pensées sont ainsi, qui nous envahissent, qui nous enferment, qui nous oppressent souvent et nous libèrent parfois. Heureusement, nous avons nos yeux pour voir en dehors de nous et nos oreilles pour entendre une autre voix que la nôtre.

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  2. Merci Christine ! Oui, une autre voix

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