Par le soupirail
j'aperçois
un rideau
qui flambe
Soupirs, soupirs
du seul vrai désir !
le soupirail
ne montre pas
que du noir
Et dans le tram,
encombré
par des gens masqués
et mes pensées tristes
sur tous ces hommes
qui courent après l'argent,
ou qui ont peur
de le perdre,
un homme passe
devant moi
avec une chemise
sur laquelle est inscrite :
"Rien ne vaut la vie !"
Et à la maison,
encore par hasard
je tombe sur un chant
de Shabbat que j'aime tant
On est vendredi soir.
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