jeudi 15 août 2019



Matin clair à l'ombre
d'une clarinette.
Personne ne danse.
Seules les fleurs
n'ont pas perdu
leurs couleurs.

Je chante avec toi,
joueur solitaire.
Notes et mots s'emmêlent,
se mêlent de vivre
au bord de la guerre
et de son étouffoir.

A l'ombre d'un soleil
trop radieux
pour être honnête,
je joue une chanson 
irrépressible,
que rien ni personne
n'arrête.


Le clarinettiste
semble être une ombre,
mais à l'intérieur
une flamme s'élève.
Elle brûle, tranquille
les filets de la mort.




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