Au petit matin,
dans la touffeur,
une sauterelle élégante,
après son petit-déjeuner,
médite immobile sur un pétale.
Qu'est-ce qui me sépare d'elle
à part le fait qu'elle ne me prendra
jamais en photo ?
Est-ce la chaleur de la nuit ?
Tout me paraît étrange.
Ma pensée bute sur une sauterelle.
Qu'est ce que je connais d'elle ?
A-t-elle un cœur comme le mien ?
Je n'ai pas forcément besoin de réponses.
J'ai besoin de questions
pour me sentir dépassé,
aussi petit qu'elle.
Et avant tout cela,
sauterelle, je t'aime.
(Pour le moustique qui a tourné
au dessus de mon lit,
j'ai plus de mal !)
J'apprends un nouveau mot : touffeur.
RépondreSupprimerJ'espère que le moustique n'a fait que tourner...🙂
Joli texte merci François !
Merci Suzanne !
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