samedi 22 juin 2019



Je prête attention.

Sais-je où je marche ?

Mon pas est lourd,
encore trop lourd.

Si j'étais humain,
comme je l'affirme,

je devrais avancer
par effleurement,
par délicatesse,
par l'oiseaux vif
qui ne pèse pas
sur le rameau

ou le poisson brillant
qui glisse entre les pierres.

Je prête attention.

Je suis au monde
mais quel monde ?

Il me manque
une autre parole,
une parole qui créerait
des pas différents,
une marche sans pesanteur,
une avancée qui entraîne
et libère.






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