vendredi 21 juin 2019

Dehors,foule affairée,
vêtements de deuil,
l'avidité,
de la solitude,
aucune danse,
dedans, un espace blanc
où des mots se posent
comme des oiseaux,
tu te nourris
de ce qu'aucune main
n'a tracé,
le silence blanc
où parfois la paix s'invite,
tu ne demandes rien
parce que tu ne comprends rien,
la grêle fait son oeuvre,
elle laisse le seul désir,
celui où l'on chemine,
ayant passé une porte
sans savoir comment,
tu joues le jeu mais à distance,
le sourire protège aussi,
tu commences à sortir du cercle,
poids du papier,
poids des mots,
tout est englouti,
même un nom gravé sur une pierre,
reste l'enfant
avant qu'on le tourmente,
les merles qui prennent
un rayon de soleil pour l'été
et la douceur d'une femme qui persiste...



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