lundi 17 juillet 2017

Sur la plage d'Asnelles

la mer, le vent,
l'ombre d'une mouette
sur le sable luisant,
la plage avance sous mes pas.

L'espace est là.
La ligne d'horizon
n'est même plus une frontière
entre la terre et le ciel,
tout juste un fil nu
sans funambule.

Chevelures abandonnées
les algues exhalent
un parfum nourissier.
Je mange de l'air chargé
de sel et d'embruns.

la verticalité des poutres
rongés par les tempêtes
rompt le désert qui 
apparait à marée basse.
A certains endroits le bois
ne forment plus 
qu'une ligne de dents noires;

Avec deux galets
je construis un auvent
pour une méduse échouée
qui se dessèche au soleil.
Peut-être cette nuit l'océan
l'emportera à nouveau vers le large.

Comme des tournesols
hypnotisés par le soleil,
quelques mouettes figées
fixent le large.
Qu'espèrent-elles
à regarder ainsi la mer qui moutonne ?

Le chant des vagues
comme celui d'un torrent
s'insinue entre mes pensées
qui ne sont plus que des oiseaux
qui s'amenuisent derrière les dunes






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