Le feu partout
et tout s'est enflammé.
"Mehr Licht",
écrivait Goethe.
Plus de lumière.
Ce qui s'assombrit
s'efface dans la nuit
où resplendissent les étoiles.
Une étoile, une seule.
Un mot, le seul
que personne
ne peut prononcer
sans mentir un peu.
Sur le banc
il n'y a personne
et toute l'humanité
en même temps
Et le feu à l'âtre
c'est ton cœur
quand jour après jour
tu rajoutes du bois
pour qu'il ne
s'éteigne jamais
Veiller maintenant.
Souffler sur la braise
pour que les flammes reprennent
pour qu'un visage,
un vrai visage apparaisse.


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