Deux toiles
dans le petit musée
de Bourbonne-les-Bains
interpellent.
Forêt vosgienne en automne
et les monts à la fin de l'été.
On sent que le peintre
avait la louange au cœur
et que pour peindre ainsi
il faut aimer chanter
Pourquoi oublie-t-on
si souvent cela ?
Chanter, chanter
même dans la ténèbre,
à contre-courant
de la tristesse ou de l'amertume,
chanter pour remonter
jusqu'à la source
toujours fraiche
avec la louange des oiseaux
qui s'éveillent.


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