Près du Faubourg
des Trois-Maisons,
des oiseaux-feuilles
attendent leur départ
par jour du grand vent
pour l'ailleurs,
Et dans le cœur
ce n'est plus
les sanglots longs
mais la chanson
d'un homme
ou d'une femme
qui se détache
de l'arbre mort du passé
Ils s'envolent
loin, très loin
portés par un souffle
qui fait du bien
jusque dans leur sommeil.


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