samedi 1 novembre 2025


Dans les contrebas de Monthureux demeure une étrange lumière d'automne, si douce que tout s'apaise.

La prairie où paissent quelques vaches a la couleur des jeunes feuilles de printemps.

Les bêtes se déplacent au ralenti comme si elles étaient revenues à un temps immémorial, celui des nomades qui vont à l' allure des nuages.

Et la forêt gardienne d' une intimité pure et paisible a revêtu des couleurs fauves semblables à un pelage.

Et parmi toute cette douceur la Saône s'écoule muette et onctueuse pour déposer sur ses berges la vie qui frémit.