Par un chemin
que personne ne foule,
quand le soir
sort des buissons,
partir.
S'enfoncer
dans le silence
des oiseaux.
S'effacer
parmi les herbes
prisonnières de la brume,
Le cœur devenu
un paysage
où commence à briller
la première étoile.
Etre en paix
après avoir posé
sa joue sur l'écorce
de l'arbre qui a murmuré
le nom véritable.
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