Du haut de la cité
de la Mothe
où ne restent plus
que quelques ruines
à l'infini s'étendent
champs et forêts.
Peu de traces
enlaidissent le paysage.
Les nuages semblent goûter
une certaine immobilité
et l'arbre au milieu
du champ moissonné
a trouvé naturellement sa place.
Elle est immuable.
Contempler ces espace ouvert
Ouvrir ses mains, son cœur,
respirer l'immense sans peur
Accepter sa place
et s'y tenir immobile
sans repli sur des images
d'un soi-même
dont on ne sait plus rien
Avancer sur le chemin
d'une respiration
plus ample
comme délivrée
de ce qui l'oppressait.
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