Au dessus de Martigny les Bains
un océan vert de fougères
semble chanter grâce
aux feuillages des trembles
et des bouleaux qu'agite le vent.
Sur le chemin sablonneux
je marche avec la même conscience
que j' avais enfant d'un mystère
profond à ne pas profaner.
Tout ici est vie qui ne triche pas.
Au loin une laie avec quelques marcassins
qui folâtrent, vont et viennent
pour traverser le chemin.
La vie sauvage arrive à l' improviste
car au retour, aux aguets pour voir
d'autres animaux, il n' y eut que
le chant plaintif et répétitif
de l'oiseau qui annonce la pluie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire