Avancer dans la futaie
comme dans un temple
à pas doux, à pas légers.
Ecouter le sage murmure
des feuillages sous la brise
comme on écoute un bhajan
chanté avec le cœur
les yeux fermés
entre deux colonnes
Et puis pleurer
peut-être de s'être
si peu aimé
alors que là-haut
bergeronnette, sitelle
et mésanges louent
avec gratitude
le bonheur d'exister.
Accueillir la consolation
des arbres et de ceux
que l'on aime
si proche, si loin
guerriers de la paix
qui attendent le soleil se lever.
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