Tu sais bien
On
espère de l'or
et
des fleurs qui
suivent
le chemin du vent,
On
espère
connivence
avec
le merle effarouché
qui
s'enfuie du seringua entêtant !
Mais
est venu
le
dépouillement
le
langage des os qui ne
comprennent
rien
au
pourpre de l'aube,
il
a fallu tenir
sans
rien tenir :
l'orage
du monde
cherche
un cœur à arracher !
Le
ciel est devenu blanc,
c'est
une réponse
dans
le chuchotis des arbres,
et
cette blancheur couvre tous les mots !
les
iris papier de riz
attendent
aussi un signal
pour
fendre leur enveloppe !
Dans
cette absence qui gronde,
on
est
devenu responsable.
Quel
univers va-t-on choisir ?
Que
reste-t-il de la splendeur du magnolia ?
Quelques
pétales bruns qui
brunissent et pourrissent sur
l'herbe !
Quoiqu'il
arrive, il est là
sur
le mur ou ailleurs,
lui
qui regarde sans jugement
naître
une étoile au fond de la mer !
On
avance,
ne sait expliquer
la
vérité d'un regard où pâlit,
l'ardeur
du lilas mauve
qui
croule sous les grappes !
On
avance
prêt à prendre l'horreur
pour
que gonflent les pétales de la pivoine !
Oui
vraiment s'il existe le fond des cœurs
tu
sais bien ce qu'il en est !
Regard
contre regard,
vérité
et misère,
tu
sais bien ce désir !
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