Promenade le long du canal.
Reflet d'un arbre
dans l'eau immobile.
Invitation pour l'âme
à rester tranquille
Et l'opulente glycine
au bord d'un jardin
donne ses fleurs sans compter.
Si les fleurs débordent,
à l'intérieur la digue
doit craquer
et des flots venus
on ne sait d'où
sont prêts à tout envahir.
Mort aux derniers mensonges
à la main qui cherche à garder.
Que le clou aussi s'enfonce
bien large dans le cœur
Qu'il ne reste rien
sur le bois rêche du jour
rien de cette peur misérable
où un vrai visage ne peut advenir.
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