L'eau court jusqu'au matin
et personne ne la regarde,
sauf le vent peut-être
accompagné du chant des branches.
l'eau court, change de voix,
et toi, tu t'agrippes à la rive !
L'eau chante avec les feuilles,
et toi tu refermes la fenêtre,
hanté par ce portrait blanc,
immobile qui te fixe !
L'eau est déjà plus loin !
Et toi, tu as épousé une image
dont il ne restera rien.
Tu ouvriras les yeux un matin.
Tu rejoindras l'eau.
Tu ne retiendras plus rien !
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