lundi 3 juin 2024

 




Côtes de Meuse,

Il existe encore
de la douceur
dans les collines
et des graminées
qui chantent
et frissonnent,
des lisières
où personne
ne pénètre jamais.

Même là
les oiseaux n'osent
aller et l'on entend
aucune branche craquer.

Les prairies
changent
sans cesse 
de couleurs
comme les nuages

et l'on aimerait
s'y endormir
poser une joue
sur la terre

peut-être
même l'embrasser

s'enrouler dans les herbes
et rouler comme cela
jusqu'à la rivière

et n'avoir dans la tête
que du silence

et dans les mains
peut-être
une flamme
à réchauffer.











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire