Ne pas seulement voir
les feuillages d'automne
mais les respirer,
s'en imprégner,
comme si l'on plongeait
dans un grand bain frais
d'ocre et de feu
de rouge et de terre de sienne
pour se laver de la noirceur
du monde fasciné
par la mort
et les jouissances aveugles.
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