Simple comme bonjour,
je veux du simple.
Pas du tordu
ou du tortueux
ou du tord-boyaux,
ou de la torture
quand je suis
mon propre bourreau.
Non du simple,
comme s'il n'y avait plus
de rides, de replis ou de recoins.
Je veux le regard du matin,
enfant, quand le rayon
de lumière jouait
à me réveiller.
Je veux apporter là,
à l'instant même
le blanc et la rugosité
du drap frais
et l'odeur du pain grillé
et la forêt qui s'éveille
avec les cils des sapins
qui pleurent encore un peu.
Simple, je veux du simple
avec le nuage qui m'apprend
à marcher et à ne rien crisper.
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