Quelques fleurs du jardin
à la lumière fragile du matin
ne racontent rien.
Elles sont seulement
dans l'air vibrant
attentives au chant
du vent qui danse
lui aussi pour rien.
Et c'est pourtant
une simple louange
qu'accompagnent
bourdons et abeilles
ivres de nectar.
Et tout cela
n'est qu'un instant,
l'instant de rendre grâce
d'être vivant pour rien
Et cela n'a pas de fin.
Quand beauté et simplicité vont de pair, on ne peut que s'incliner. Merci.
RépondreSupprimerMerci Jean !
SupprimerSplendeurs aux vies si courtes...
RépondreSupprimerMerci de nous les partager, François