Une graine de muflier
s'est perdue dans
l'interstice d'un mur.
Elle a dormi là
tout l'hiver
à l'abri du froid.
Et soudainement
elle est apparue.
N'arrête pas de semer
sans t'occuper de l'endroit
où tes graines iront se loger.
Mieux vaut
que tu ne saches jamais
quel cœur tu as touché.
Tu es l'inutile poète
au sac percé.
Magnifique !
RépondreSupprimerMerci de tes mots qui rappellent que nous ne savons jamais ce que nous semons... Et c'est sans doute mieux ainsi.
Bonne journée François.