Marcher et encore marcher.
Suivre le mouvement
des nuages qui ne se posent
aucune question.
Regarder le blé en herbe
jusqu'à en avoir
le regard vert.
Marcher et respirer
dans l'espace où
la main de l'homme
n'a pas tracé de lignes
trop régulières.
Accueillir la fraîcheur de l'air
comme si elle envahissait
tout l'être à nouveau
sans âge et sans histoire.
Marcher et se déplier
comme une feuille
de marronnier,
et se promettre
à soi-même,
dans le silence
de la brisure,
de vivre
comme un vivant
revenu de la mort.
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