Dimanche matin.
Sentier des vergers
sur le coteau de Malzéville.
C'est aussi bien que
la porte de ce jardin
soit fermée.
Accroissement du mystère.
Dans l'herbe drue
le chat disparaît
pour ne laisser
que son regard
d'eau dormante.
La fleur d'un magnolia
s'ébroue d'une averse nocturne
si lentement que personne
ne s'en aperçoit.
le coq malgré la clôture
sursaute au moindre bruit.
L'éclair roux arrive si vite
que ses ergots ne serviront à rien.
Un bel instant derrière la porte;
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