mercredi 27 juillet 2022

 

Un instant,

l'homme a disparu.


Le cri des foulques,

la berceuse des feuillages,

quelques branches

qui craquent.


Plus une trace

d'homme.


Le regard , seul,

reste humain.


Il dépose

sur chaque herbe,

sur chaque arbre,

sur chaque oiseau

sa fragilité et sa tendresse.


Plus de séparation.

Il est bon d'être ensemble.







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