Les dernières feuilles
s'accrochent
au ciel gris
irriguée de branches,
veines obscures
de sang noir.
La bruine
dépose
un peu de rêve
sur les feuilles
larmoyantes.
Chacun
dans la nuit
qui vient trop tôt
s'accroche où il peut.
Et il vaut mieux
accrocher
son cœur
le plus haut possible
dans un ciel devenu
sans étoiles.
Comme une goutte d'eau, éphémère....
RépondreSupprimerMerci François, très beau !
Merci Jean, à bientôt
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