Ce petit bout de prairie
derrière l'arbre est
sans prix
Finalement on ne trouve rien.
Cela saute aux yeux.
Cela nous trouve.
Cela rentre par effraction.
Accepter cela.
"Parfois j'étais complètement ébloui, j'aie essayé de traduire cela dans un livre, mais je n'y suis pas arrivé. C'est intraduisible. Je crois que c'est lié au fait de ne pas regarder, de ne pas rechercher ce qui est intéressant.. Je vous dirai que j'ai été également saisi par des lieux. J'ai fait un poème sur un de ces lieux, sur une renoncule : "Prie pour moi au désert, renoncule sans passeport, lumière, mon amour." C'était au croisement de la de la route de Provins avec la route qui va aux Eparmailles. Il y avait une route...une ancienne route avec un triangle d'herbe. Ce triangle d'herbe, pour moi, c'était... c'était sans prix et pourquoi ? Alors là, impossible de le savoir."
André Dhôtel
Oui, pas besoin de mots dans ces moments là, ils trahiraient la fulgurance du ressenti.
RépondreSupprimerMerci François de ces messages nourrissants et de ce texte d'André
Dhôtel.
Belle journée à toi.
Ce triangle d'herbe est une caresse pour les yeux et le cœur.
RépondreSupprimerBelle journée à vous.
Merci à tous les deux
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