Une armée de petits hommes noirs
courent partout
avec des filets à chant vivant,
et de petites cages bien capitonnées.
Ils essayent d'attraper ce chant,
de le réduire à rien.
Mais les nœuds du filet
ne retiennent que la toux
ou un éternuement.
Et quand la porte de la cage se referme,
le chant reprend de plus belle,
les petits hommes s'affolent
et courent partout.
Mais ce chant est invincible,
car il est né bien au delà
de tout ce qu'on peut imaginer.
Il est né de la plus grande douleur
et du plus grand rêve..
Ils ne l'attraperont jamais.
C'est le chant du oui malgré tout,
le chant du oui qui sort de la cendre
et de l'encre noire la plus épaisse.
Le chant de l'Amen, lumière même au plus noir. Merci François.
RépondreSupprimerMagnifique texte !
RépondreSupprimerBelle journée François.
Merci à tous les deux !
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