Dimanche matin,
cent millième aube
qui n'est jamais la même.
Où est-elle si personne
ne la regarde ?
Touchera-t-elle un cœur
de l'incroyable chance
de la voir encore une fois ?
Ou bien,
tout revient-il au même,
tout est égal,
et les yeux se ferment,
et le sommeil gagne
et la mort avale sa proie
pour grossir son armée
de morts vivants.
Encore une photo étonnante !
RépondreSupprimerOn croirait un paysage au bord de l'eau et un pêcheur sur une barque.
C'est fou ce qu'on peut voir dans les formes des nuages !
Merci de ce beau texte aussi.
L'aube est aussi nouvelle que le regard, aussi ancienne aussi dans son renouvellement si singulier. Les aubes plurielles sont toutes blanche, comme les nuits de certains. Parfois remplies de mousses, elles tournent. Merci.
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