dimanche 22 août 2021

 


C'est toujours comme cela.
On ne choisit pas.
On ne choisit rien.
Cela s'impose.

Un impératif.

un arbre,
un nuage,
autre chose.

Il y a comme un éclat.
une lumière ou une ombre
particulières.

C'est quoi ?

C'est comme si
dans une prison
sombre et étouffante,
un peu d'air ou un peu de soleil
surgissaient par effraction
pour rappeler
que cette prison est fausse,
que ces murs sont faux,
que tout ce qui s'y passe
n'est pas la réalité.

Les barreaux s'écartent.

On voudrait vivre
de l'arbre ou
du nuage illuminés

On  voudrait vivre
dans cette réalité.







tableau du Musée des Beaux-Arts de Bayeux

4 commentaires:

  1. Ce tableau est magnifique ! et ton poème très beau !
    Bises François ! bonnes vacances !

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  2. Il n'est pas pire prison que celle où l'on scelle ses propres barreaux.

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