Tu écris, tu ne vois plus les lettres sur le papier.
Tu vois ton cri qui devient de l'eau
et efface les crevasses par où passait
cette nuit qui fait mal et n'enfante jamais.
Pour chacun de ses morceaux d'étoile, il y a une place
comme quand on pose son front
sur le front d'un enfant pour renouer l'alliance.
Tu n'auras plus jamais peur
si tous ces voyageurs lointains sont enfin réunis.
Dans la chambre tout a disparu.
Seul les dos des livres brillent encore un peu.
Les "si j'avais su" s'éloignent à pas de loup
avec les "j'aurai du".
Tu es dans ton fauteuil comme un roi libre et nu
sans assassin ni juge sardonique.
C'est maintenant.
Il n'y a pas d'aujourd'hui qui finit.
Rencontre avec soi même.
RépondreSupprimerÉtrange et belle photo !
RépondreSupprimerC'est une écorce de bouleau éclairée par le soleil !!
SupprimerQuel oeil pour saisir ces lumières !
SupprimerMagnifique !
Bon dimanche François.