mercredi 28 juillet 2021

 



Sur les chemins
perdus
on ne se perd jamais

On respire la forêt
comme un noyé
encore vivant
 sorti de l'eau.

On a recours
à son âme,
à ses ombres furtives
qui vont
de silence en silence.

On lui offre sa peine
de ce qui jamais
ne sera comblé

et on reçoit le miel
de la lumière
des futaies.

On peut
y naître et y disparaître
en un seul instant.







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