Simplement ne pas oublier.
Reconnaître ce miracle d'être,
ce Jeu d'un Je
plus grand
que ce petit je
tout étriqué.
Reconnaitre
apporte
reconnaissance,
comme
grâce,
gratitude.
Etre dépassé,
accepter d'y être
et laisser ceux
qui se battent avec des mots,
pour des mots.
"Sur rien d'autre je ne bâtis mon espoir,
En rien d'autre je ne place ma confiance.
Mes poèmes m'ont apporté le vin que j'ai bu,
Mes poèmes m'ont donné la force d'empoigner
l'obscurité qui restait tapie en moi,
je l'ai enroulée et jetée par terre,
et je l'ai mise en pièces.
J'ai dissipé l'obscurité de mon âme"
Lal Ded
Textes nourrissants pour moi ce matin, particulièrement le tien François.
RépondreSupprimerMerci et belle journée.
La frontière est mince, la tentation grande, les mots portent pour certains une croyance, une autocentration, je la côtoie tous les jours.
RépondreSupprimerC'est vrai, mais le poète ne fait pas des mots un enjeu de pouvoir...en tout cas je l'espère...Bonne journée Christine !
Supprimeret laisser ceux
RépondreSupprimerqui se battent avec des mots,
pour des mots, afin que ces derniers ne deviennent pas des maux.
Merci Jean-Claude ! Tout à fait d'accord !
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