vendredi 16 juillet 2021

 



Seul là où il n'y a rien à dire,
comme ce nuage qui atteste
d'une splendeur perdue,
l'on respire. 

Les averses se succèdent.
le ciel ne dit rien non plus.
C'est déjà en soi 
que naît la louange
des oiseaux de l'aube.

Saura-t-on vivre de ce chant
que bercent les vagues vertes
des feuillages ?

Les mots deviennent usés.
Ils ne disent plus rien.
Partout des paroles pour attraper
dans leur filet 
le poisson d'argent du silence.

On est à bout,
au bout de quoi ?

Et pourtant vivre cherche et attend,
comme une mère inquiète
sur le pas d'une maison.

On rêve qu'il y ait une issue.
A quoi ?
A ce poids d'être ?

Soudain la paix est là
dans cette impasse.

Portes fermées l'une après l'autre.
Le sol se dérobe.
On tombe sur un trésor,

le seul bien !









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