Inutile de franchir ce seuil. Je suis au bord d'un monde à vénérer. Le langage ici ne peut être qu'un oiseau qui repart aussitôt.
Pourquoi une prairie d'un vert tendre et quelques arbres lointains doivent-ils prendre toute la place et m'invitent-ils à disparaître discrètement ?
C'est comme s'ils s’immisçaient jusque dans ma respiration Tout est paisible ici. Il n'y a ni poses, ni miroirs. Les effets ne sont pas de mise.
Les dernières sentinelles de la forêt époussettent de leurs branches ce qu'il y a d'inutile. Tout est donné en cet instant même. La porte ne se ferme jamais. Seuls les yeux se détournent.
Je suis ce monde. Il est en moi, comme une perle dans son écrin. je peux l'emmener partout avec moi. Je suis son repos et son invitation à m'y reposer.
texte de 2017
Ohhh oui !
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