Au seul refuge,
au seul lieu
où respirer est une naissance,
où respirer est une naissance,
au seul battement
d'un cœur qui bat
avec le sien,
sois.
Au seul regard
qui est une promesse,
aux seules mains
qui ne pèsent rien
et traversent les ténèbres,
sois.
Au seul sourire
qui est un horizon,
au seul ami qui tient
sa porte toujours ouverte,
sois.
A la seule joie
qui a des ailes
pour traverser les mers,
au seul ciel qui accourt
quand la nuit crie trop fort,
sois.
A la seule présence
qui a la clef d'une prison
où l'on s'est enfermé,
à la seule caresse
qui donne et ne prend rien,
sois.
Au seul désir
qui est vraiment le sien,
Au seul chant de la rivière
qui apporte au matin
son or et ses diamants,
sois
Au seul silence
qui éloigne de la mort,
à la seule paix
que rien ne peut arracher,
sois.
Quel beau texte ! Pouvoir fixer ces deux beautés éphémères est un cadeau.
RépondreSupprimerMerci François et bonne fin de dimanche
Merci Suzanne, à bientôt
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