Un baiser a suffi.
Le vieux soufi
sur son banc
le sait bien.
Ce désir
restera un désir
que rien ne peut combler,
mais un baiser a suffi.
Et déjà tu sais
à qui tu appartiens
Et de baiser en baiser
qu'est-ce qui maintenant
pourrait te retenir ?
Quand tous les noms
que l'homme emploie
ont disparu,
il reste le baiser initial
qui t'appelle à partir.
Tu partiras
avec la flamme.
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