Habiter une parole
qui invite chacun
à une parole singulière,
pas une parole uniforme,
une parole assénée
brutalement qui ne tient
nullement compte
des germinations lentes
et de la timidité de l'aurore,
est comme trembler
à chaque mot sorti vivant
du mûrissoir de la nuit.
Oh, parole parfois
qui blesse si fort
et ne tient pas parole
mais secrète l'amertume.
Parole qui fait ou défait, complexité de l'être.
RépondreSupprimerOui ! Merci Christine
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