De quelle réalité
parles-tu ?
Les arbres vacillent.
Les nuages s'effilent
et tu ne retiens pas
le jour qui s'enfuit.
Quand les voiles
s'écarteront-ils
pour que le jour
revienne au jour,
l'arbre à ce qu'il est,
le nuage à ce qu'il a effacé ?
Même si ce n'est
qu'une lueur cela suffit.
Tu vis pour elle.
Tu lui as donné ton cœur.
Même la lueur nous échappe, échappe à notre œil pour ne lui laisser que l'illusion de la réalité.
RépondreSupprimerEt pourtant...Merci Christine du passage
Supprimertrès beau!
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