dimanche 27 septembre 2020

 

Deux échoués
sur un banc
n'ont plus besoin de parler.

Ils s'ouvrent simplement.
Ils communient à l'ouvert.
Le cœur est un.

L'âge n'est rien.
Ils viennent d'un pays
qu'ils n'ont pas quitté.

Ils se déplacent
à l'intérieur d'eux-mêmes
sur le même chemin.

C'est un même frémissement
qui les traverse
comme un champ d'avoine
sous le vent.

Ils font ensemble le vœu
que toute souffrance disparaisse
et laisse la leur disparaitre
come l'on serre dans ses bras
un enfant.




Aquarelle peinte en extérieur




2 commentaires:

  1. Merci de ce partage qui fait du bien en ces temps sans visages et sans contact.....
    Au fait, c'est qui ?.....

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    1. Deux inconnus sur la Colline de Sion ! Mais on peut tous venir s'asseoir sur ce banc !!

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